Présentation de mon thème de blog

L'absentéisme en milieu scolaire: Les élèves sont-ils motivés aujourd'hui pour l'école et quel rôle pour les enseignants et parents dans ce phénomène préoccupant?.
Bonjour à tous
Je suis étudiante en licence de Sience de l'Education à l'Institut Catholique de Paris( ISP). Je souhaite partager dans ce blog un phénomène social qui me tient à coeur: L’absentéisme scolaire. Etant moi-même témoin de plusieurs absences de mes copains et aujourd'hui passionnée par le métier d'enseignant, je compte partager avec vous cette réalité qui ne date pas d'aujourd'hui.
Ce phénomène de société suscite désormais de l'intérêt, quand ce n'est pas de l'inquiétude, jusqu'à une mobilisation politique nationale. Vous êtes peut-être écoliers, collegiens, parents, professeurs qui ont été confrontés à l'absentéisme. Les professionnels de l’éducation sont en tout premier lieu confrontés et interrogés par la question de l’absentéisme scolaire, qui est présenté comme un phénomène croissant et préoccupant. Dans un premier temps, j'adorderai la question de la motivation des élèves. Dans un deuxième temps, je parlerai du combat des enseignants et des parents contre ce phénomène. Enfin, j'évoquerai les stratégies de conservation de cette motivation pour éviter l'absentéisme scolaire qui mine gravement la société actuelle. Je souhaite avoir un regard extérieur, c'est pourquoi je compte sur vos témoignages et vos commentaires.

mardi 4 juin 2019

L'accès à l'éducation à toutes les filles de la planète

L'éducation des filles. De l'autonomie à l'émancipation: un défis de notre siècle.

Comment mobiliser toutes les filles à l'école, en apprentissage pour accéder à une insertion réussie?

mardi 7 avril 2009


Autrefois appelé « école buissonnière », le phénomène de l’absentéisme a connu une très grande évolution au cours des dernières années. Dans les années 1960, l’échec scolaire était engendré par la massification de l’enseignement et surtout l’entrée dans le second degré des enfants de milieu populaire. Sans oublier les violences scolaires qui ont fait un grand tabac en 1990. Aujourd’hui, sous forme d’absentéisme scolaire, ce phénomène de société suscite désormais de l'intérêt au sein de tous les débats. Ce n'est pas une simple inquiétude, mais un problème réel qui entraîne une mobilisation politique nationale de la part des hercheurs, sociologues, praticiens du terrain et de Xavier Darcos, ministre de l’éducation. Il génère la mise en place de groupe de travail dont le plus connu a donné lieu au rapport Machard. J’ai choisi de m’intéresser à ce problème suite à la lecture du débat entre le ministre de l’Education Xavier Darcos et le philosophe Marcel Gauchet sur la nouvelle légitimité de l’école parue dans le Figaro le 22 octobre dernier. J’ai alors intitulé mon thème : « Absentéisme en milieu scolaire: un vrai handicap à la pédagogie » afin de réfléchir quelque peu, vue l’ampleur du problème aujourd’hui, sur l’urgence de remédier à ses effets pervers.
Avant d’aborder la rédaction de mon dossier, je me suis posé quelques questions préoccupantes de notre société actuelle : D’abord peut –on organiser une typologie des élèves absentéistes ? Ensuite quelle est la part de responsabilité des parents dans ce phénomène ? Enfin la question de la motivation des élèves et le combat des enseignants pour éviter ce phénomène d'absentéisme scolaire qui mine gravement la société actuelle. Pour mener à bien mon travail, je m’appuierai sur mes lectures, recherches et mon expérience sur le phénomène.
Pour la rédaction, je décrirai, dans un premier temps, l’absentéisme scolaire à travers une brève définition et une conceptualisation du phénomène. Dans un deuxième temps, j’aborderai la question de la démotivation des élèves face l’école en me basant sur les causes et l’ampleur de l’absentéisme. Enfin, je conclurai par une réflexion sur des possibilités pour remédier au phénomène.


I- Description de l’absentéisme scolaire
1- Définition
Selon l’article L131-8 du code de l’éducation le terme absentéisme est défini comme suit: « lorsque l’enfant a manqué la classe sans motif légitime ni excuse valable au moins quatre demi-journées dans le mois ». Ce qui est très fréquent dans le milieu scolaire actuel vue le taux d’absence Ce n’est qu’à partir des ces critères réunis que l’éducateur peut décider de signaler l’absence de l’élève à l’inspecteur académique. Les différentes formes d’absences répétées, forment un ensemble hétéroclite qui ne renseigne pas sur les causes et la fréquence des absences, mais le reflet d’une catégorisation administrative qui s’appuie simplement sur le manquement à la loi, rappelée dans la circulaire de 1996. Ce critère n’est pas pareil dans d’autres pays comme le Bénin par exemple où les critères d’appréciation administrative restent à définir.
2- Conceptualisation de l’absentéisme scolaire
L’absentéisme scolaire est un vrai symptôme du mal-être de l’individu et porteur de danger social. Ces deux conceptions sont présentes dans les textes officiels ainsi que le rapport Machard(2003,9). C’est justement dans ce cadre de menace social et d’une protection des jeunes victimes que l’obligation d’assiduité est interprétée comme une prévention des conduites à risque.
Après la mise en place de l’école publique, l’assiduité scolaire est très vite repérée en France comme un problème social grave et comme un symptôme d’une pathologie justifiant l’entrée dans une classe supérieure.
Les termes désignant ce phénomène des absences répétées en classe sont divers. Les qualifications varient d’un degré à un autre en fonction de l’ampleur du phénomène. Alors dans certains cas, on emploie des connotations tels que : abandon scolaire, absentéisme de l’école, absentéisme de la classe, déscolarisation, décrochage scolaire. Alors que le langage courant personnalise le phénomène et il est attribué uniquement à la personne que la pratique. On a souvent tendance à remarquer le décrochage scolaire qui n’est une conséquence immédiate des absences répétées de l’élève. Dans certains cas les absences répétées de ces élèves souffrants de déviances scolaire ou simplement de carence affective des parents sont pas pris en compte par l’enseignant encore moins par l’inspecteur académique. Autrement dit, Les procédés bureaucratiques actuellement existants pour la formalisation de l’inscription dans les établissements publics catalans de Seconde Obligatoire, sous certaines conditions, peuvent générer une dernière typologie d’absentéistes, celle des « invisibles » ou « perdus », des élèves qui apparaissent sur les listes officielles d’inscrits, mais qui sont inconnus de l’établissement. Au-delà de ce constat, d’autres typologies ont des incidences sur la classification personnelle des sujets, du point de vue psychologique ou du point de vue socio-culturel. Ces situations ne sont pas les seules causes de l’absentéisme scolaire. Ces types de situations décrivent des attitudes perçues, mais ne permet pas de comprendre pourquoi certains élèves s’adonnent absentéisme. Il est urgent voire vital de comprendre le phénomène afin de prévenir voir préserver l’école contre ces vises qui risquent de lui soustraire son rôle légitime de transmission. En conséquence, nous considérons les situations d’absentéisme de fait non pas comme une cause en soi, mais comme des indicateurs et de potentiels catalyseurs des attitudes consolidées de rejet aux méthodes formatives scolaires.
D’une façon générale, le phénomène d’absentéisme lorsqu’il atteint des proportions réellement significatives se situe en pleine ESO3, à partir de la quatrième (13 ans) et de la troisième et seconde, lorsque l’élève entre dans une phase de plus grande autonomie, d’estime de soi et d’un besoin plus grand d’auto affirmation personnelle. Au contraire au caractère collectif du phénomène, il est important de considérer l’individu dans ses circonstances personnelles (milieu scolaire, familial, paires, social). L’individu absent est celui qui manifeste une réaction défensive devant un milieu qui ne lui plait pas ou qu’il rejette. Selon mes constats le milieu rejeté est, en première instance est le milieu scolaire et l’entourage éducatif où l’élève est confronté à une vie sociale différente de l’ambiance familiale. Cet environnement peut être une mauvaise expérience pour l’élève dans ce cas il développera une attitude défensive. Cette attitude de l’élève peut compter sur une certaine approbation ou tolérance de la part de son entourage familial ou social proche.

II. Démotivation pour l’école ou phobie scolaire
1- Les facteurs socio-économiques, pédagogiques, personnels de l’absentéisme scolaire
L’absentéisme scolaire est révélateur de multiples horizons. Les élèves absentéistes sont souvent dans des situations qui ont tendance à les dépasser. Premièrement les absences répétées sont très souvent remarquées chez des élèves nouvellement venus de l'étranger en France, non identifiés ou en situation irrégulière et qui ont du mal à s’intégrer. Ces élèves étrangers souffrent d’abord de déracinement de leur famille proche et amis et sans obliger de s’adapter à leur nouveau demeure et milieu scolaire. La situation devient difficile dans la mesure où les attentes de l’école dépassent l’élève car ces connaissances intellectuelles sont inférieures au niveau d’apprentissage en France. Dans ce cas, l’élève ressent une menace dans le milieu scolaire. Sur le chemin de l’école, l’élève peut être stressé, angoissé voire anxieux à l’idée d’être soumis à l’exigence scolaire. L’élève anxieux sur le chemin de l’école cogite beaucoup et tout ce qui se passe dans sa tête sont psychologique pénible à vivre pour lui. Apprendre n’est pas simplement un jeu de mémoire mais un travail pénible où l’élève doit être sollicité dans toute une organisation psychique et personnelle, c’est la rencontre entre limites et règles. C’est aussi une confrontation avec ses propres insuffisances et une attitude de remise en cause permanente. Tant de notions difficiles par ces types d’élève qui sont psychologiquement hantés.
Dans ce catégorie d’élève nous retrouvons aussi ceux qui sont d'origine étrangère scolarisés un temps, puis retirés des établissements scolaires vers 12-13 ans pour travailler en famille ou dans des ateliers clandestins ; faute de moyens de la part des parents et surtout de l’incapacité des parents à assumer leur rôle de géniteurs et accompagnons dans l’épanouissement et avenir de l’enfant. Ou tout simplement, les parents sont dans l’incapacité de subvenir aux besoins fondamentaux de l’enfant. Des fois, ces élèves se retrouvent dans des situations de récession, ils font l'objet d'orientations, notamment dans le cadre de l'adaptation ou de l'intégration scolaire (AIS), et dont la durée de certaines procédures d'affectation ou l'inadéquation des solutions proposées par rapport aux besoins réels ou ressentis (refus des parents, manque de places disponibles, etc. peut conduire à une déscolarisation de fait. Dans ces situations de manque, d’abandon voire de manque d’estime en soi obligent ces élèves à s’absenter de l’école pour échapper à ce menace scolaire à laquelle s’ajoute celle de la famille.
La deuxième cause d’absentéisme résulte de cette peur voire une phobie scolaire où les l’élèves sont obligés de rester à la maison parce que l’école représente un danger pour leur bien-être. La plupart de ces élèves sont victimes de racket, de violences scolaires ou encore ce sont d'enfants du voyage pour qui les parents sont obligés de jouer le rôle de géniteur et de maîtresse. On peut également trouver ici des élèves poly-exclus par décisions de conseils de discipline suite à une délinquance juvénile. De même les élèves qui se sentent en danger en raison de la présence de bandes ou d'élèves de communautés rivales voire de gangs sans oublier des jeunes délinquants en grande rupture sociale ou d'élèves « difficiles » que l'éducation nationale ne peut pas traiter. Dans ces cas, l’école renverra une mauvaise représentation à l’élève. Les propos de ces élèves envers l’école est très amère voire dégoûtants. Pour eux, l’école est perçue comme un lieu d’ennui, de violences, d’injustice. Contrairement à ces catégories d’élèves préalablement cités, ils existent des jeunes les plus fragilisés socialement, psychologiquement et culturellement sont donc aussi les plus touchés par l'absentéisme scolaire. Il apparaît ainsi un lien incontestable entre ce phénomène et l'échec scolaire, qu'il en soit la cause ou la conséquence (85 % des élèves en situation d'absentéisme lourd sont également en échec scolaire), la délinquance et le travail illégal des mineurs de moins de seize ans.
Enfin, les enfants du cours primaire qui sont en abondante manque affective parental. Ces « enfants- élèves » ont du mal à laisser leur parent et de rester avec la maîtresse si bien que des fois il trouve des prétextes (faux malade, pleurs improvisées, toux provoquée ou encore la scène affective) pour rester à la maison. Ce qui est probable, c’est que le risque de rupture soit plus fréquent lors du passage de la maternelle à l'école primaire, de l'entrée en sixième ou entre le collège et le lycée, ainsi qu'au lycée professionnel. L’absentéisme scolaire est un phénomène complexe, très souvent signe d'un mal-être de l'élève et de souffrances qui peuvent être d'origine scolaire, personnelle ou familiale. En termes d'évolution, l'enquête nationale sur la santé des adolescents réalisée par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) a révélé une évolution différenciée de l'absentéisme selon le sexe au cours des années 1990 : alors que celui des garçons a faiblement diminué, celui des filles a augmenté, ce qui s'inscrit dans le cadre du constat du développement des troubles du comportement chez les jeunes filles au cours de la décennie (hausse de 10 % du suicide féminin, dépression). La finalité de toutes ces situations est le décrochage, la délinquance, la déscolarisation enfin toutes sortes de déviances sont innombrables conséquences engendrées par l’absentéisme scolaire. Comment faire adhérer à nos projets ceux qui n’ont pas la capacité à nous faire confiance dans notre transmission du savoir, quel changement pour l’image de l’école?

lundi 9 mars 2009

Aujourd'hui, je suis arrivée au noeu de mon sujet : la question de la motivation des élèves d'une part et de la conservation de cette motivation pour éviter ce phénomène d'absentéisme scolaire qui mine gravement la société actuelle. J'ai reçu de la part de monsieur Xavier une revue très intéressant de Philippe MEIRIEU . Vu l'ampleur du phénomène qui mine gravement notre société aujourd’hui, il revient aux parents et en occurrence aux enseignants de trouver des stratégies pédagogiques afin de motiver ces élèves. Ces stratégies de résolution du phénomène mettent une question sous-jacente: comment entrétenir cette motivation une fois en place pour que les élèves absentéistes ne retombent plus? Les enfants absentent voire décrochent les cours parce qu’ils aiment pas le l’enseignant, le cours, ou la phobie scolaire mais le vrai noeu c’est la question de la motivation de ces derniers. Or tous les parents souhaitent que leurs enfants réussissent à l'école. Et tous les enseignants souhaiteraient avoir des enfants motivés dans leurs classes. Pour ce fait les parents doivent aider les enfants à avoir une représentation positive de l’école et les enseignants doivent être très pédagogues. Les relations entre les enseignants et les parents sont inévitablement déterminées par le niveau de motivation de l'enfant. La motivation de l'enfant devient dès la première scolarisation la principale inquiétude des parents, les résultats scolaires n'étant perçu que comme le reflet de cette motivation. La réussite scolaire dépendant directement du niveau des résultats, il est bien normal que les parents soient très soucieux quand on sait que notre société a fait de cette réussite le principal tremplin social. De faibles résultats sont irrémédiablement interprétés comme un manque de travail donc comme un manque de motivation. Ceci dit ce manque de motivation est parfois bien pratique car au moins l'honneur est sauf, le manque d'aptitudes étant momentanément laissé de côté. Toujours est-il que si l'un ne va pas sans l'autre, voir notre formule du début, c'est le paramètre le moins bien représenté qui va déterminer le niveau de réussite...scolaire. Et la sélection est rude, car la moindre défaillance dans les aptitudes ou la motivation fait mettre sur le bas côté voire aller jusqu'à l'exclusion du système. Et hors du modèle promu, point de salut !
La motivation, contrairement aux aptitudes, semble plus facile à "cultiver", à développer, à entretenir et à maintenir chez les enfants. Et c'est en partie vrai. Mais encore faut-il savoir comment s'y prendre !
· Être clair, facile d'accès pas trop théorique ;
· Répondre de manière concrète à la question "que faire pour que les enfants soient motivés pour l'école ?
· Apporter des solutions concrètes, faciles à mettre en oeuvre ;
· permettre la compréhension des mécanismes en jeu afin de responsabiliser les acteurs, parents, enfants et enseignants ?.
Dans mon prochain blog j'essayerai trouver des réponses à ces différentes questions et je compte beaucoup sur vos témoignages et vos commentaires.

vendredi 27 février 2009


En dehors de ceux qui prolongent leurs vacances ou des sécheurs occasionnels de cours, certains enfants quittent complètement le système scolaire, "décrochent" de l'école avant 16 ans.
Pour tenter de comprendre ce phénomène, une étude a été publiée mardi par des sociologues et spécialistes de sciences de l'éducation, sous la direction du ministère de l'Education nationale, de la direction de la protection judiciaire de la jeunesse, du Fonds d'action et de soutien pour l'intégration et la lutte contre les discriminations et de la Délégation interministérielle à la Ville.
Tandis que l'absentéisme scolaire commence à être évalué avec précision, la descolarisation reste un phénomène difficile à cerner mais qui devient inquiétant parce qu'en constante augmentation.
Engagé en 1999, lorsque les statisticiens du ministère ont constaté que moins de 100% des 14-16 ans étaient scolarisés en France, ce travail a montré notamment que ce phénomène concernait "principalement des jeunes issus des couches les plus marginalisées des catégories populaires".
L'étude met également en évidence la "sur-représentation" des garçons, des "contextes familiaux souvent difficiles" et "la convergence des facteurs sociaux et familiaux".


mardi 13 janvier 2009

"1% des 3,25 millions de collégiens que compte la France seraient déscolarisés. Ce phénomène s'opère le plus souvent entre 14 et 16 ans. Les filles sont presque autant concernées que les garçons. 5% des élèves du second degré sont absents plus de quatre demi-journées par mois. La moitié des collèges et lycées ayant participé à l'enquête «la Déscolarisation» comptabilisent 2 % d'élèves absentéistes, mais un sur dix en enregistre 15 %. Le décrochage scolaire, qui désigne les jeunes en voie de déscolarisation, touche 8% d'une classe d'âge, soit 60 000 jeunes par an en France, selon une étude de l'Education nationale en 2001". http://ecolesdifferentes.free.fr/ABSELEVPROFS.htm