Présentation de mon thème de blog

L'absentéisme en milieu scolaire: Les élèves sont-ils motivés aujourd'hui pour l'école et quel rôle pour les enseignants et parents dans ce phénomène préoccupant?.
Bonjour à tous
Je suis étudiante en licence de Sience de l'Education à l'Institut Catholique de Paris( ISP). Je souhaite partager dans ce blog un phénomène social qui me tient à coeur: L’absentéisme scolaire. Etant moi-même témoin de plusieurs absences de mes copains et aujourd'hui passionnée par le métier d'enseignant, je compte partager avec vous cette réalité qui ne date pas d'aujourd'hui.
Ce phénomène de société suscite désormais de l'intérêt, quand ce n'est pas de l'inquiétude, jusqu'à une mobilisation politique nationale. Vous êtes peut-être écoliers, collegiens, parents, professeurs qui ont été confrontés à l'absentéisme. Les professionnels de l’éducation sont en tout premier lieu confrontés et interrogés par la question de l’absentéisme scolaire, qui est présenté comme un phénomène croissant et préoccupant. Dans un premier temps, j'adorderai la question de la motivation des élèves. Dans un deuxième temps, je parlerai du combat des enseignants et des parents contre ce phénomène. Enfin, j'évoquerai les stratégies de conservation de cette motivation pour éviter l'absentéisme scolaire qui mine gravement la société actuelle. Je souhaite avoir un regard extérieur, c'est pourquoi je compte sur vos témoignages et vos commentaires.

lundi 9 mars 2009

Aujourd'hui, je suis arrivée au noeu de mon sujet : la question de la motivation des élèves d'une part et de la conservation de cette motivation pour éviter ce phénomène d'absentéisme scolaire qui mine gravement la société actuelle. J'ai reçu de la part de monsieur Xavier une revue très intéressant de Philippe MEIRIEU . Vu l'ampleur du phénomène qui mine gravement notre société aujourd’hui, il revient aux parents et en occurrence aux enseignants de trouver des stratégies pédagogiques afin de motiver ces élèves. Ces stratégies de résolution du phénomène mettent une question sous-jacente: comment entrétenir cette motivation une fois en place pour que les élèves absentéistes ne retombent plus? Les enfants absentent voire décrochent les cours parce qu’ils aiment pas le l’enseignant, le cours, ou la phobie scolaire mais le vrai noeu c’est la question de la motivation de ces derniers. Or tous les parents souhaitent que leurs enfants réussissent à l'école. Et tous les enseignants souhaiteraient avoir des enfants motivés dans leurs classes. Pour ce fait les parents doivent aider les enfants à avoir une représentation positive de l’école et les enseignants doivent être très pédagogues. Les relations entre les enseignants et les parents sont inévitablement déterminées par le niveau de motivation de l'enfant. La motivation de l'enfant devient dès la première scolarisation la principale inquiétude des parents, les résultats scolaires n'étant perçu que comme le reflet de cette motivation. La réussite scolaire dépendant directement du niveau des résultats, il est bien normal que les parents soient très soucieux quand on sait que notre société a fait de cette réussite le principal tremplin social. De faibles résultats sont irrémédiablement interprétés comme un manque de travail donc comme un manque de motivation. Ceci dit ce manque de motivation est parfois bien pratique car au moins l'honneur est sauf, le manque d'aptitudes étant momentanément laissé de côté. Toujours est-il que si l'un ne va pas sans l'autre, voir notre formule du début, c'est le paramètre le moins bien représenté qui va déterminer le niveau de réussite...scolaire. Et la sélection est rude, car la moindre défaillance dans les aptitudes ou la motivation fait mettre sur le bas côté voire aller jusqu'à l'exclusion du système. Et hors du modèle promu, point de salut !
La motivation, contrairement aux aptitudes, semble plus facile à "cultiver", à développer, à entretenir et à maintenir chez les enfants. Et c'est en partie vrai. Mais encore faut-il savoir comment s'y prendre !
· Être clair, facile d'accès pas trop théorique ;
· Répondre de manière concrète à la question "que faire pour que les enfants soient motivés pour l'école ?
· Apporter des solutions concrètes, faciles à mettre en oeuvre ;
· permettre la compréhension des mécanismes en jeu afin de responsabiliser les acteurs, parents, enfants et enseignants ?.
Dans mon prochain blog j'essayerai trouver des réponses à ces différentes questions et je compte beaucoup sur vos témoignages et vos commentaires.

1 commentaire:

  1. Bonjour Clotilde,
    Il me semble que la motivation des élèves, la représentation positive de l'école par les jeunes, dépend en grande partie des représentations que les parents se font de l'école. Donc peut-être que les choses se jouent avant même l'entrée à l'école maternelle. Evidemment, il est toujours possible de "travailler sur le présent", quand les bases n'ont pas été transmises et intériorisées.
    Pour ce qui est de l'absentéisme des adolescents, du manque de motivation, il faut prendre en compte que cette période est sensible au niveau de la construction identitaire, à travers les modifications physiques et physiologiques. D'où les tensions intrafamiliales, la recherche des jeunes d'autres points de référence (groupe de référence de Merton, cf. le cours de M. Hubert en socio, sur la déviance), la recherche aussi de sensations fortes pour se sentir exister.
    Les jeunes qui "démissionnent" réellement sont dans une fragilité psychique intense, et je pense que c'est à travers un travail de soutien (notamment psychothérapique) que l'on peut les aider à reprendre confiance en eux, à se projeter dans l'avenir, à avoir du désir pour l'école et leir projet de vie. Les leçons de morale ne servent pas à grand-chose.
    La démission scolaire est peut-être un moindre mal que les conduites addictives, les tentatives de suicide. Toutefois, je suis à peu près certaine que tous ces jeunes souffrent plus ou moins de dépression et que d'autres troubles peuvent être associés à ces comportements vis-à-vis de l'école.
    Donc il s'agit peut-être de prendre en compte la globalité de la situation, et non pas d'identifier une conduite seule.

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